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Au jour le jour ...

18 décembre 2008

17 décembre 2008 encore et toujours

Il est 23h56, nous sommes le  17 décembre 2008. cela fait plusieurs mois que je n'avais pas écrit; je suis toujours au même point.

J'ai ecrit plusieurs lignes... et l'ordi a buggé; tout s'est effacé. Je suis fatiguée...

Depuis plusieurs mois maintenant je dors de plus de plus mal, ne m'endors pas avant 1h30 du matin. Je regarde régulièrement des séries sur le net et m'empèche de me coucher,comme si c'etait pour eviter ce lit vide, ce lit où je me recroqueville tous les soirs avant de m'endormir et même dans la journée. Ce lit où je me couche en position foetale, comme pour calmer mes peurs, calmer une angoisse cachée ou qui va apparaitre; c'est comme si je cherchais à retarder cet instant ou encore comme si je cherchais à retrouver un état suprème de fatigue... tous les soirs. Cet état me permet de me sentir comme maintenant comme un veritable zombi, incapable de réfléchir, incapable de penser, incapable de pleurer, incapable de faire le point et de constater ce qu'est ma vie, come si je cherchais à mettre celle ci en suspend l'instant de quelques heures, afin d'essayer de retrouver un état ... sans dispute, sans conflits, sansanoisse sûrement.

J'ai envie de pleurer mais je suis fatiguée; j'ai envie de crier mais je suis épuisée, j'ai envie d'hurler au secours mais je n'ai plus de force... alors oui, cet état, de zombi, que je provoque, où finalement, chaque soir, je termine mes soirées en m'allongeant, ne pensant plus, me recroquevillant sur moi même, pour ne plus avoir mal.

cet anesthésiant, la fatigue; ce médicament naturel contre la douleur.

Je suis toujours avec Melvin; je pleure toujours. J'ai arreté d'aller voir mon psychanaliste, mais vais voir maintenant un psychiatre. Au mois d'aout on m'a proposé de m'interner pour que je fasse un point et me coupe de tout et notamment de lui, mais cela me fait peur et j'ai refusé. Je vis tellement mal que la solitude est pour moi la pire des choses à vivre. Je me rattache à mon chat qui m'apporte malgré lui un amour que je cherche en parti et ne trouve pas chez l'autre. Mon petit chat, cet "éponge"... oh, pardonne moi...

Cette psychothérapie qui me permt d'avancer tout de même à petits pas, me faisant prendre conscience que beaucoup de choses mal vécues avec Melvin, sont parfois un reflet de choses non résolues de mon enfance. Que si je n'arrive plus à avancer, quelque soit le chemin avec lui, est en lien avec ce noeud non démélé qui persiste et s'use de mon enfance. 

Je me cherche, je cherche qui est Melvin, ce qu'il rerésente aussi finalement en parti pour moi. Je recherche mon père, je cherche à comprendre ce qui s'est passé en moi au travers de ce que je me souviens maintenant de mes rapports avec les hommes étant enfant. J'ai mal... et le plus difficile dans tout ca, c'est lorsque tout se mélange se met à bouillir, alors j'entends des cris de moi, Camille étant petite enfant,qui hurle de douleur. Alors à cette petite Camille j'aimerai tellement lui dire: tient bon ma chérie, fais moi confiance, tends moi la main et agrippe toi à moi, je vais te sortir de là...

Le problème dans tout ça, c'est que Camille, c'est moi...

Ces appels au secours au fond de moi de cette petite fille qui n veut plus souffrir; et de plus en plus ces appels au fond de moi d'au secours d'une femme qui souhaite maintenant plus fort que tout être mère à son tour, qui a besoin d'amour, de donner de l'amour, d'échanger de l'amour, de ne plus être seule, de se sentir vivre auprès d'un autre et d'autres, de fonder une famille, vivre dans la confiance et l'harmonie, créer et donner la vie. Le thanatos qui a pris le dessus mais l'Eros qui continue de crier sa présence; ce noeud difficile qui forge et qui est ma vie. Finalement un véritable défi, denouer ce sac de noeuds pour retrouver le fil de ma vie. Ce noeud, la vie; cette vie, encore et toujours une histoire d'Amour... 

Bonne nuit Camille, essaye de t'endormir; tu sais que je t'aime.

Camille*

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18 mars 2008

un noeud

je viens de rentrer. j'etais pourtant ... motivée. j'avais pris toutes ses affaires dans ma voiture pour les lui rendre. et puis les souvenirs, les projets, tout cela qui remonte rapidemment en memoire, et me font douter. "espere encore un peu camille", m'entends je dire. tu t'etais fixee juin juillet 2008 et nous sommes mi mars. il ne reste que 3  4 mois, ce n'est pas si long, 3  4  mois, à tenir pour voir si ces projets sont encore des reves ou bien la realité qu'il te propose. 3   4 mois après 3 ans et demi, ce n'est rien .... finalement.

mais trois quatre mois à attendre lorsque l'on pleure tous les jours, quand on sait ne pas etre la seule dans sa vie, quand on se sent seule, toute seule, chaque jour, ce n'est pas si facile.

la corde se tire se tire de plus en plus , craque souvent et on la renoue,... jusqu'à ce que l'on obtienne plus assez long de corde et à n'avoir plus qu'un gros noeud...

et ce noeud, c'est ma vie.

18 mars 2008

mal

je suis toujours avec lui. J'ai reussi à partir il y a deux mois mais il m'a retenu; il m'a tel maintes et maintes fois, jusqu'à trois heures du matin, pour me dire qu'il m'aimait, m'a envoyé un bouquet de roses rouges au boulot, m'a harcelé jusqu'à ma porte, m'a offert un collier en argent et une bague, à accepter rencontrer famille et amis malgré tout ce que le monde sait de lui et pense de lui, pour me dire je t'aime.

il m'a parlé d'enfants, d'arreter avec les autres, d'arreter d'etre polygamme...

alors le lendemain de la saint valentin, bouleversée, j'ai accepté, je lui ai donné mes clefs. en larmes... par peur de faire une erreur, car au fond de moi je sais qu'il s'agit d'une erreur, mais que malgré moi je pense que je l'aime et suis capable comme depuis 3 an et demi, d'affronter tous ces regards souvent jugeant de notre relation de la part d'autrui.

le soir meme du 15, je me suis dit: camille, maintenant, si tu veux faire ta vie avec lui, crois en lui comme il te le dis...  je me suis jurée alors de le faire,apres seulement une dernière verification comme si c'etait la derniere...

connectée sur sa boite email, j'ai cherché à nouveau à casser son code par les questions secrètes... et alors que je n'y arrivais plus depuis presque un an, le code s'est cassé et sa boite s'est ouverte devant moi.

des mails, des mails, encore des mails... sites de rencontres et autres, plus de deux cent echangesavec ses femmes qu'il triait comme sur un catalogue... et elle, son autre maitresse, toujours là, à lui dire qu'elle lui manque car evidemment maintenant plus souvent avec moi...

pourquoi ... ??????? pourquoi ... ....

alors j'ai à nouveau fondu en larmes, des larmes de douleur, des larmes de terreurs, car au fond de moi je connaissais deja la reponse et comme chaque jour depuis le 28 aout 2006, ... j'ai pleuré

il faut que je trouve la force d'arreter...

je prends ces affaires ...

je les mets dans un sac ...

je les lui ramène ...

je prends ma voiture ...

                                          JE PLEURE

                                                                J'y vais maintenant ...................................;

                                                                                                      que j'ai mal; je ne vois plus rien.

30 avril 2007

help

je pleure, je ne vois plus rien; il me manipule, il me tient prisonnière, je ne suis plus moi, je ne me retrouve plus, je ne suis que souffrance, je ne me sens plus vivre et ce soir il me dit encore des choses qui me font mal et j'ai envie de partir, loin, très loin, envie de mourrir pour ne plus souffrir...

Stp retiens moi, je vais faire une connerie; je ne sens plus la force de rester pour ma famille, mes soeurs, mes ami(e)s ...

Stp, dis moi ce qu'est la vie, elle est belle, elle est amour, elle n'est pas souffrance, elle est sourire, eclats de rire et rayons de soleil.

Il me tient, je suis prisonnière... Stp aide moi, je ne trouve plus l'aide au fond de moi...

J'ai peur de moi et de ce que je peux et/ou veux faire...

C'et un appel au secours par mail, c'est ... je n'en peux plus

12 avril 2007

Si tu savais Papa ...

Nous ne nous parlons plus depuis des années. Les coups de tel ne se comptent que sur les doigts d'une main depuis que j'ai quitté la maison soit depuis 6 années. Tu me manques et je te l'ai déjà dit; il y a un an tu m'as demandé pardon pour tout ce que tu as ou n'as pas été, ce que j'ai souffert et ai toujours du mal à pardonner.

Si tu savais Papa, si tu savais tout ça...

Papa, tu es venu lundi et tu es reparti aujourd'hui mercredi. Tu es venu pour m'aider un peu pour mon futur déménagement dans un mois... les cartons, les murs, la tapisserie, bricolage par ci, par là...

Je t'ai souri le temps de notre rencontre, je me suis ouverte à toi en me fermant à mon monde... Si tu savais Papa, si tu savais Papa tout ça ...

Mon monde à moi aujourd'hui ... mon monde à moi qui est tout noir, tout blanc, du brouillard, de la fumée, du vent, de la souffrance, une tempète, des pleurs, des larmes, des cris, une souffrance qui n'a plus de nom tellement elle me fait mal.

Papa, je ne vis plus Papa ... Papa, si tu savais ma vie.

Là je pleurs à nouveau des larmes; je n'arrive plus l'écran et de grosses larmes perlent le long de mes joues. Papa, Papa si tu savais comme j'ai mal à la vie... Papa, j'ai 24 ans et pourtant ce n'est pas le plus bel âge de ma vie.

Papa, tu es reparti ce midi, Papa j'ai eu cette boule à la gorge et cette forte envie de pleurer quand on s'est klaxonner quand on s'est quitté... toi pour ces 400kms entre toi et moi, ces 400kms qe je me suis imposée pour ne plus sentir cette souffrance de ta non existence dans ma vie ...

Et j'ai rencontré cet homme Papa; cet homme dont j'ai appris son véritable âge il y a plus de six mois maintenant et qui est plus âgé que toi ... Cet homme qui me fait maintenant pleurer tous les jours par ses mensonges, ses manipulations; avec qui je fais l'amour et qui me renvoie que je suis la femme avec laquelle il a le plus de plaisirs ... Cet homme qui me détruit maintenant chaque jour depuis que j'ai découvert ses multiples vies...

Papa, si tu savais; Papa si tu savais ce quest aujour'hui ma vie.

J'ai mal, je me sens prisonnière, j'ai mal, je me sens seule, j'ai mal, je voudrais vivre mais cette souffrance est tellement grande.

Papa ... Je voudrai tellement que tu me prennes dans tes bras, me serres fort contre toi et me dises que tu est fière de moi... je pleure, je pleure, je pleure ... Que j'ai mal ...

Papa, je voudrai tellement que tu me dises que tu m'aimes, que j'ai neammoins correspond à tes attentes même si je sais ne pas avoir été désirée.

Papa, j'aimerai tellement ressentir cet amour que tu as pour moi, qui existe mais que tu ne sais pas montrer.

Papa, j'aimerai tellement pouvoir ne plus souffrir de notre histoire et savoir te pardonner.

Papa je sais que tu n'as pas eu de Papa et de Maman et peut être que finalement toi tu n'as pas su être parent ... Papa, j'aimerai tellement pouvoir te comprendre et surtout accepter ...

Cette page blanche Papa, une page de souffle de vie et surtout de paix et de bien être, de communication et d'amour, de savoir quoi se dire et savoir quoi faire quand on est ensemble, ... ... ... Une seule page au moins pour accepter et pouvoir me sentir exister et ... d'exister.

Cette souffrance Papa, que j'aimerai tellement anihiler pour me sentir vivre, libre, un instant heureuse et exister ...

Se retrouver face à face, dans un sentiment de paix, d'entente, d'acceptation de l'autre et non deson combat ... cette confiance en soi et en l'autre ...

Te dire je t'aime et l'entendre de ta voix, te dire que je te pardonne et t'entendre aussi le dire de ta voix; un havre de paix, un sentiment d'abandon de tout combat de la vie, et non ce sentiment d'abandon par mes proches dans ma vie.

Oui Papa, je suis entourée, tu as toujours été à la maison, mais on ne s'est jamais parlé. Hier soir, tu étais là, mais tu as regardé le match de foot et on a pas parlé.

J'aurai tant aimé de dire que tu me manques, j'aurai tant aimé te dire qu'aujourd'hui je fais peut être un transfert avec cet homme. J'aurai tant aimé aujourd'hui te raconter ma vie et laisser tomber ce masque que j'ai avec autrui... Papa, oh, Papa, si tu savais aujourd'hui ma vie ...

Je sais que chaque route est difficile; que la tienne l'a été et que la mienne l'est également.

Je sais aussi que te raconter cela ne servira à rien tellement j'ai pu essayer te le dire et signaler surtout depuis mes 15 ans... Et aujourd'hui Papa, j'ai 24 ans.

C'est quand tu as eu 24 ans Papa que tu m'as eu, c'est quand tu as eu 24 ans que je suis arrivée à l'imprévue. A 24 ans où aujourd'hui je t'écris encore.

Cet homme Papa en même temps que j'aime. Cet homme en même temps Papa que mes amis détestent. Cet homme Papa avec lequel j'aurai souhaité établir ma vie... Cet homme Papa, cet homme je le sais qui n'est pas toi.

Ce mélange d'amour et de haine, cette incompréhension de la vie et des sentiments, ce brouillard, ce flou total où je ne comprends plus rien.

Ce soir Papa, c'est à toi pourtant que j'écris... Des larmes qui ont encore coulées, cette souffrance qui a encore resurgi; ce mal être qui dure maintenant au quotidien depuis 7 mois ... La vie, Papa, dis moi que la vie ce n'est pas ça. La vie, Papa, ta vie à toi pour toi c'est quoi... La vie, Papa, la vie pour toi c'est quoi ...

Dis moi ...

Mimi***

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15 mars 2007

rayon de soleil

Pas une larme, et ... un tout petit sentiment de sérénité, quelle qu'elle soit ... pour moi et au fond de moi un petit peu de sérénité...

15 mars 2007

un rayon de soleil

     Aujourd'hui a été un jour ensoleillé. J'ai eu encore un malaise au travail (le deuxième depuis hier suite à toute la fatigue que j'accumule, à ce stress dont je n'arrive pas à prendre de la distance et qui me détruit chaque jour un petit peu plus) mais aujourd'hui, je t'ai vu.

     On a pas mal parlé, on a fait l'amour, c'était bien, j'étais dans tes bras et j'ai tout oublié. Après on a fait un tour en scoot sous le soleil, les cheveux dans le vent.

     Tu t'éclates avec ton "Joly Jumper", comme tu dis et tu es heureux. Je suis derrière toi, je ne me sens qu'à toi, je me sens heureuse dans ces moments là car tu es bien, on est bien dans ces moments ensemble et moi je retrouve comme ... un semblant d'avant. Mon esprit va se re poser et reposer sur ce petit nuage, un nuage d'illusions me disent les autres, un nuage qui me berce pour moi. Je t'aime Melvin, je m'accroche à toi, je vis pour toi.

     Une douce nuit qui s'annonce, même si je pense encore très peu dormir. Mais pas de larmes aujourd'hui... pas une seule larme ... depuis 6 mois et demi ...

     Bonne nuit; je t'aime.

12 mars 2007

fin allo doc

Ce soir en raccrochant, Melvin m'a dit. C'est d'un père dont tu as besoin...

Oui, je sais cela.

Mais ce soir en m'endormant, les mots qui me viendront encore et encore à l'esprit seront: "Bonne nuit Melvin. Je t'aime".

Il vient de me rappeler; je lui ai dit: bonne nuit Melvin, je t'aime. ...Et toi, tu m'aimes ... ? ... Sûrement, m'a t il répondu, puisque je suis là, encore ...

Et ma gorge se serre, les larmes sont aux bords de mes yeux, elles coulent... je raccroche.

12 mars 2007

allo doc

Aujourd'hui je suis retournée voir le médecin. Je ne sais plus qui allez voir ni à qui demander de l'aide.  Je l'ai dit à Melvin puisque je n'arrive à rien lui cacher. Alors il a chercher à me culpabiliser. Il a peur que je raconte notre histoire à toute la ville. Il a peur pour lui, pour sa réputation. Alors il m'a tenu au téléphone jusqu'à ce que je sois devant la porte du médecin, en me disant que c'était n'importe quoi ce que je faisais. Il m'a dit que ce n'était pas à un généraliste mais à un spy que je devais parler, quelqu'un de compétent, de formé...

Je le sais tout ça; mais quoi lui répondre; non je ne peux pas quoi toi aussi tu es spy et du coup j'ai du mal à leur faire confiance maintenant car ce que tu fais ressemble à un travail de charlatan? Je ne peux pas lui dire ça; car c'est trop dur, et car malgré moi je l'aime et que lui dire cela serait une des plus haute trahison que je pourrais lui faire... Lui m'a demandé si je faisais pas un transfert avec ce médecin car il est aussi plus âgé que moi... facile, moi qui n'est que 24 ans. Il ne comprend rien; il ne comprend pas.

Alors on a raccorché; il m'a dit ne plus vouloir entendre parler de mes problèmes car de toute façon je ne l'écoutais pas; mais je sais qu'il me réécoutera, et que je continuerai à tout lui raconter car j'ai besoin de lui.

J'ai sonné; je suis entrée; je me suis assise et ai attendue. Le médecin m'a écouté; ce silence à nouveau et ses larmes qui coulent sur mes joues, le long de mon visage. Ce silence qui pour moi n'est pas lourd pesant; mais reposant, un havre de paix; où je me sens en sécurité car mon téléphone ne va pas sonner et je ne vais pas me précipîter dessus pour l'appeler. Ce silence qui pour le médecin doit être long, long... mais qui pour moi ne comporte plus la notion de temps. Ce silence où quelqu'un es juste à côté de moi  et me dit : "ne t'inquiète pas, je suis là". Là où la parole à sa place mais où le silence aussi à sa place.

Le médecin m'a prescrit des antidépresseurs; ces trucs que j'ai déjà bouffé il y a 5 ans après une rupture amoureuse très douloureuse (ma première Histoire d'Amour... ca ne me réussit vraiment pas l'Amour) et qui m'a fait prendre 8kg. Ces trucs qui m'ont permis entre autres que je m'en sorte et ai pu faire mon chemin jusqu'à aujourd'hui. Il m'a dit de recontacter mon spy. Je sais mais c'est dur. (Allez courage me dit une petite voix au fond de moi, courage, tu sais que c'est la solution ... Prends ma main et suis moi ...). Oui je sais que c'estce chemin qu'il faut suivre, je sais que c'est le bon chemin; je sais que c'est le chemin du sourire, celui qui va me mener au mieux être et à me retrouver moi. Mais aussi qui dit me faire passer par la rupture, à l'"au revoir" et je ne veux pas.

Je ne me sens pas prête à cet au revoir. Je ne me sens pas prête à quitter tout cela, même si je suis dans la souffrance. Et puis, pour vivre et accepter ce que je vis, c'est qu'il y a bien quelque chose de plus profond à chercher, trouver et à comprendre. Ce quelque chose au fond de moi qui s'exprime de plus en plus fort au travers de cet amour; cette chose non résolue et à résoudre. Alors quitter Melvin mais sans comprendre plus pourquoi ... pourquoi ... ?

4 mars 2007

Au jour le jour...

     Encore un blog alors que l'autre est tout juste commencé, vous allez me dire!

     Et oui, j'avais réussi à prendre un peu de distance (3 jours), la semaine dernière où j'ai pu commencé à raconter, et puis il est revenu et je suis retombée. Retombée dans ce système où je me sens enlisée, cet amour dont je me sens prisonnière et dont je n'arrive pas à me séparer. Il manipule avec élégance les mots, il ment toujours avec autant d'applomb et de facilité, il me parle de cet amour qui est déchirant pour nous deux maintenant; et je reste accrochée, je me fais toujours autant mal même plus chaque jour.

     Je sais qu'il est parti avec elle (ces trois jours) en thalasso, même s'il me soutien être parti travaillé dans une autre ville à une centaine de km d'ici; il m'a menti samedi, dimanche, lundi, mardi, mercredi, pas jeudi, vendredi et samedi ... on est à nouveau dimanche.

     Il dit que c'est pour me protéger car je n'assume pas, car j'ai trop mal et que c'est pour éviter que je continue à souffrir; je lui dit alors que ce qui me fait le plus souffrir, c'est de voir avec quel applomb il continue à mentir, à me mentir, sans scrupule, sans honte ... sa double vie, triple, quadruple ...

    J'ai mal et je me renferme dans ma bulle. J'écoute diam's et j'ai l'impression qu'elle raconte ma vie; l'intro, "jeune demoiselle", "dans ma bulle", par amour", puis "confessions nocturnes", ..."ts" n'est pas loin parfois ...

    Je veux m'en sortir et ne veux plus souffrir; je ne voudrai pas le quitter mais le seul chemin de vie est bien celui sans lui; je voudrai croire à cet amour que j'ai ressenti, pas comme un leurre et un oubli; je voudrai retrouver mon nuage et me dire qu'il est vrai et que la réalité est bien celle que j'ai vécu.

     Deux ans et demi maintenant de mensonge; six mois maintenant de souffrance que je sais tout. Six mois que je pleure chaque jour, que je me sens seule, que je me recroqueville, que je me sens incomprise de mes ami(e)s, que je mens à ma famille, que je me perds un peu plus moi même, que je m'éloigne chaque jour un peu plus du monde, ce monde où je ne comprends plus rien, que je ne me comprends plus (pourquoi je reste?) tellement la réalité m'a fait mal et me fait encore souffrir.

     Je m'éloigne un peu de lui et la solitude m'est insupportable alors je reviens; comme une drogue, un besoin, de me confier à lui, d'être dans ses bras, de me retrouver seule avec lui sans personne, qu'on fasse l'amour avec passion, qu'on discute pendant des heures et des heures jusqu'à 3h du matin ... qu'on ... et puis plus rien. La réalité refait surface, j'ai mal, je pleure, je me sens incomprise, moi même j'ai du mal à me comprendre.

     Pourquoi je reste? Car malgré moi au fond je l'aime; il est sur un pied d'estale qui s'est bien ébranlé mais continue à demeurer. Toujours aussi beau, toujours aussi grand, toujours aussi cultivé, mais tellement mois beau de l'intérieur ... Il est certainement quelque chose que je cherche au fond de moi, quelque chose que je dois régler, quelque chose des plus infantiles qui me fait souffrir et m'empèche de le quitter. La peur de la solitude, l'angoisse de l'abandon...

     Je veux partir et je veux rester. Je veux m'accrocher à ce truc qui finalement n'a jamais existé, continuer à croire que ce n'était pas un rêve mais la réalité, ma réalité.

     J'aurai aimé intégré totalement sa vie, sa vraie vie, et qu'il n'en ai qu'une seule. Pas cette vie où se plongent à la fois un peu d'amour mais aussi mensonge, pulsions, jouissance,

     C'est un mélange d'amour, de haine, d'amertume que j'éprouve pour lui; une incompréhension totale à ne pas comprendre cet aspect de l'homme, surtout cet aspect chez l'homme que j'aime, plus savoir quoi faire, à ne plus savoir quoi faire.

     Je souhaiterai comprendre, pourquoi, comment, alors qu'il n'y a rien à comprendre. Je souhaiterai pardonner. Je le fais mais j'ai du mal à oublier. Il me dit que je lui fait payer chaque jour maintenant depuis six mois; oui je sais, je m'en rends bien compte, mais cette amertume, cette souffrance, cette sensation d'avoir perdue ce qui m'était le plus cher... mon intimité, de l'avoir perdue; il me l'a volé. Je voudrai comprendre pour retrouver la paie avec lui, et après en moi, pour pouvoir tourner la page par la suite car continuer comme cela, je ne peux pas.

    J'ai du mal à comprendre pourquoi tant de mensonge, pourquoi ce besoin de ces multiples vies avec toutes ces femmes qui sont toutes plus charmantes, cultivées, intelligentes, amoureuses les unes que les autres et qui n'arrivent pas non plus à le quitter. On est toutes tombées dans le panneau. Et le pire, c'est qu'après nous, il y en aura encore d'autres ...

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  • Même blog qu'anahata28082006. Quand je n'arrive plus à prendre de la distance pour l'autre blog, car la douleur est trop forte, alors je laisse sortir les mots, tout seuls ... sans réflechir ... ma souffrance, au jour le jour.
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